Daniel CASTAN
Daniel CASTAN
Daniel dessine depuis son plus jeune âge et aiguise son coup de pinceau aux Beaux Arts.
Une fois diplômé, il travaille en tant que graphiste-designer, crée sa société et exécute des travaux pour l’Unicef, Pierre Balmain ou l’ONU... A quarante ans, il remet en question ses choix qui l’éloignent de la création. De sa rencontre avec le peintre Pierre Doutreleau naît le désir de devenir artiste et de vivre son rêve. Lors de sa première vie professionnelle, Daniel voyage beaucoup à New York et Hong Kong. Il garde de ces déplacements une fascination pour les univers urbains et les perspectives démesurées. Il essaie dans ses toiles de recréer ces ambiances graphiques. Les lignes des immeubles se perdent dans le ciel, les larges avenues semblent sans fin, les couleurs s’entrechoquent. Au départ, Daniel travaille à partir de clichés qu’il prend lui-même. Puis toile après toile, imprégné des images de Brooklyn, Times Square, Radio City Music Hall, il finit par réaliser des vues de New-York plus personnelles sorties de son imaginaire. Aujourd’hui seul compte le travail sur la lumière, la perspective occultant tous les détails superflus.
Daniel choisit de peindre avec une huile alkyde. Celle-ci se travaille comme l’huile classique mais son liant permet un séchage accéléré comme son tempérament. Une fois la toile terminée, il applique d’épaisses couches de vernis brillant pour appuyer la luminosité de son sujet. Le couteau, son outil de prédilection lui permet de travailler à la fois en pâte, en large touche et de dessiner dans la matière. Le choix de cet instrument n’est pas un hasard, le couteau ne laisse pas de place au doute. Daniel est un impatient et se laisse guider par le geste.
En quelques minutes la toile est recouverte de peinture, il rajoute alors de la matière et la cisèle comme un sculpteur. La toile prend vie rapidement.Peintre d’instinct, Daniel laisse la peinture le conduire vers une représentation abstraite et épurée. Sa démarche n’est pas préméditée, Daniel ne pense pas, il peint.
Parler de ma peinture ? C´est comme demander à un poisson rouge pourquoi il nage. Il nage tout simplement parce qu´il ne sait pas faire grand chose
d´autre. On peut s´émerveiller devant le spectacle ou trouver cela d´une triste banalité, le poisson, il s´en moque. Tout ce qu´il demande, c´est que personne ne vienne le sortir de
l´eau.